jeudi 2 novembre 2017

Khadija vit pour danser…



Elle danse. Sa belle tenue,  originale et très sexy dévoile la plupart de ses formes. Son ventre est parfaitement plat. Ses bras s’ouvrent. Ses épaules font des boucles vers l’arrière. Ses seins généreux tremblent remontent et tombent. Son bassin oscille entre droite et gauche et ses pieds se jettent vers l’avant pour exposer de très belles jambes discrètement musclées...Sous l’effet de la lumière, sa peau  scintille... Cette femme est d'une incroyable beauté!






Des hommes assis aux premiers rangs, la contemplent comme des loups affamés.  Ce superbe tableau d’une femme à moitié nue stimule leurs fantasmes et joue sur leurs nerfs...

Khadija n’est pas là. Elle est dans un autre monde.  Les regards des hommes, leurs caprices, leurs maladresses font depuis des années partie de son quotidien.

Elle a appris à gérer…ça ne lui pose aucun problème et ça ne l’empêche pas bouger jusqu’à suer.

Son âme se concentre.  Elle se préparer à se plonger dans un autre univers et voler librement dans les cieux du bonheur. 

Elle adore la danse. C’est tout ce qui compte pour elle. Les rythmes de la darbouka la mettent dans un état de transe. Son corps répond. Son âme s’évade vers le paradis, vers la joie, vers l’extase. Elle se sent libre, forte. La danse est sa drogue. La danse lui procure un pouvoir magique. Elle caresse son esprit en douceur, la cajole... L’oubli efface toutes ses blessures…

Elle seule sait danser…Elle est la reine…Elle est la fée de la danse. Ses concurrentes font l’impossible pour la défier : des augmentations mammaires pour avoir des seins bombés, des liposuccions pour sculpter leurs silhouettes. Des injections Botox pour rajeunir le visage, des lipofillings pour augmenter les fesses…Elles prennent des cours, changent de coaches, se privent de manger…Il faut absolument écarter cette intruse aimée par les hommes, aimée par la chance…

Pauvres femmes se dit-elle ! Elles cherchent l’agent et la célébrité. Elles n’aiment pas danser. Elles ne veulent pas danser. Elles font juste semblant de maîtriser le jeu. Rien ne les intéresse à part l’argent de ces milliardaires tristes et constamment à la recherche d’une nuit chaude pour s’assurer que leurs problèmes n’ont pas affecté leur libido. Danser n’est pas une question de beauté physique. Danser n’est pas un métier. Danser est un art.

Belle, charmante, charismatique, mystérieuse, Khadija n’est pas un objet sexuel. Elle est une actrice, une danseuse généreusement ensorcelée par ses dons.  Tant pis si les gens ne la comprennent pas. Tant pis si personne ne connaît la vraie valeur de son art…

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